Modélisme naval
Dossiers techniques

Télécommande Graupner MC-22

07/07/2004
màj 04/09/2004

Depuis les années soixante, les télécommandes ont beaucoup évolué.
Cette évolution a permis à la catégorie FSR de voir le jour. En effet, la possibilité de commander plusieurs modèles simultanément a rendu la compétition possible et plus attractive.

Les premières télécommandes avec modulation d’amplitude n’étaient pas aussi sophistiquées que maintenant. En effet, elles étaient tout ou rien, c’est-à-dire qu’on ne pouvait envoyer qu’un seul ordre à la fois. Et ces ordres étaient simples avec 4 positions possibles : gauche/droite/avant/arrière. La grande évolution a été de pouvoir envoyer simultanément plusieurs ordres rendant le pilotage beaucoup plus facile. Ensuite, la proportionnalité a permis d’apporter de la précision dans le pilotage. Quant à la modulation de fréquence, elle a autorisé la navigation d’un plus grand nombre de modèles sur une même bande de fréquences, tout en apportant une plus grande immunité contre les parasites.
Depuis quelque temps, ce sont les méthodes de codage de l’information que les constructeurs de télécommandes ont cherché à améliorer. De nouveaux formats, pas tous compatibles entre eux, sont apparus : PCM, SPCM, iPD, etc. Seul le PPM reste un format compatible.

Dans le cadre de courses radiocommandées d’endurance, il est nécessaire d’avoir au minimum 2 voies : direction et gaz. Pour de nombreux modélistes, l’ajout d’une troisième voie permet de gérer en course la richesse du moteur. Très utile lors des séances d’essais avant chaque course…
Avec l’amélioration des performances des bateaux, les modélistes utilisent de plus en plus un ou plusieurs flaps pour modifier dynamiquement l’assiette de leur bateau. C’est pour effectuer ces réglages complexes que les télécommandes plus évoluées sont devenues utiles.

Le Team XAE utilise depuis maintenant plus de 10 ans des télécommandes programmables avec mémoires. C’est la marque Graupner que nous avons choisie (plus exactement JR). Récemment, nous avons renouvelé nos télécommandes Graupner MC-16 par des télécommandes plus récentes : Graupner MC-22.

C’est ce modèle que nous souhaitons vous présenter en détail.


1) Télécommande Graupner MC-22

En voici les caractéristiques principales :

  • Référence : 8000.MC-22.1.F
  • Bande de Fréquence : 35Mhz/40Mhz/41Mhz
  • Nombre de voies : 12
  • Poids : 1,43 kg
  • Autonomie : 8h (batterie NiMH 3A-h)
  • Nombre de modèles mémorisables : 30
  • Langue : existe en Français/Allemand/Anglais

En France, la télécommande est vendue avec un module d'émission dans la bande des 41 MHz. Il est aussi possible de l'avoir dans les bandes de fréquences 40MHz et 35MHz. Ce modèle permet d’ajouter de nombreux modules de commandes très utiles comme des variateurs linéaires, des boutons-poussoirs, des interrupteurs, etc. Souvent il s’agit d’options payantes assez chères. Mais la télécommande est vendue dans sa version de base avec un variateur linéaire, une commande tout ou rien et des interrupteurs. Pour notre utilisation en course d’endurance, nous avons ajouté un module circulaire et remplacé la commande tout ou rien par un module linéaire.

La télécommande est livrée dans sa boîte avec une documentation en français très bien faite. Fort heureusement, car les possibilités offertes par la MC-22 sont impressionnantes et nécessitent de parcourir en détail la documentation et d’avoir des explications claires. Il est nécessaire de préciser lors de votre achat la langue que vous souhaitez pour l’affichage des messages sur l’écran LCD et pour la documentation papier (normalement en français si vous l’achetez en France).

Attention ! La batterie étant de type NiMH (ce qui lui confère plus d’autonomie), il faudra un chargeur acceptant ce type d’accu. Vérifier si votre chargeur actuel accepte le NiMH, sinon vous ne pourrez pas utiliser votre télécommande…


2) Première approche et programmation simple

L’émetteur MC-22 de Graupner reste à première vue conforme à la gamme tout en alliant modernité et technologie.
Ce paragraphe n’a pas pour but de vous faire un descriptif minutieux et ennuyeux de tous les recoins de la télécommande mais de vous montrer les qualités et inconvénients tout au long d’une première utilisation pour un bateau FSR.

Au premier abord, le boîtier reste fidèle au design de la marque avec un peu de modernité, en arrondissant tous les angles. Il offre toujours une aussi bonne prise en main.

La nouveauté se trouve dans la partie inférieure du boîtier, puisque s’y loge la console de programmation. Celle-ci est composée d’un large écran LCD, de quatre boutons de commandes (enter, esc, clear, help) et d’une « souris » de navigation baptisée 3D-Rotary. C’est par l’intermédiaire de cette molette que la programmation et la navigation dans le système vont s’effectuer soit par rotation, soit par pression (comme un bouton).

En regardant de plus près, on s’aperçoit que les trims ont changé : ils ne sont plus mécaniques mais électroniques (nous y reviendrons plus tard).

Entrons dans le vif du sujet en commençant par la phase de programmation.

Mais avant toute chose, attachons-nous au manuel fourni. Celui-ci n’est pas en reste car il ne compte pas moins de 157 pages toutes fort heureusement traduites en français. Il est vrai que nous y rencontrons quelques fautes de temps à autre mais largement pardonnées par sa simplicité d’utilisation, sa précision et ses exemples fort concrets.
Avec notre ancienne télécommande MC-16, nous nous étions écrit quelques fiches sur la programmation afin de traduire le manuel (déjà en français) pour avoir une aide rapide au bord de l’eau.
Il s’est avéré, qu’après pratique dudit document de la MC-22, celui-ci est tellement bien fait qu’il n’y a qu’un conseil à vous donner : gardez-le précieusement près de vous; écrire des fiches ne serait que le recopier, alors pourquoi perdre son temps !

Si vous rencontrez cependant un problème, mais n’avez pas le manuel à disposition, en pressant rapidement la touche « help », vous bénéficierez de l’aide Online intégrée, elle aussi entièrement traduite.

Allumons enfin notre télécommande. Le premier écran qui apparaît nous indique les différents chronos, le nom du propriétaire, le nom du modèle, la position des trims, le type de programme utilisé et la tension de la batterie NiMH.

Pour faciliter la première programmation au modéliste débutant, les concepteurs ont décidé de faire un menu très accessible dans la programmation de base. Naturellement, on reste libre d’activer à tout moment les « Menus pour expert ». Le grand affichage graphique permet une utilisation claire et simple. Le logiciel est clairement structuré. Des options fonctionnelles cohérentes sont clairement organisées et caractérisées par des pictogrammes facilitant la lecture rapide.
En appuyant sur la touche « enter », apparaît le menu avec tous les éléments de programmation et c’est là que nous retrouvons toutes les particularités de la MC-22. Cette dernière ne comporte pas moins de 72 menus et sous-menus. Pas de panique, l’aide en ligne en français (touche help), la disposition claire des réglages et de nombreux autres paramètres permettent de conserver un émetteur simple à utiliser.

Dans ce qui va suivre, nous nous en tiendrons à la programmation des bateaux.


Menu : Réglages de base

Votre bateau est considéré comme un modèle auquel vous donnerez le nom que vous voulez (11 caractères maxi). On va créer le modèle en attribuant ce nom à un des 34 espaces mémoires libres. C’est ce même nom que l’on retrouvera dans l’écran d’utilisation normale et dans les menus « sélection de modèles » et « copier/effacer ».
Toute la navigation dans les menus se fait grâce à la souris 3D.

Il faut maintenant définir les fonctions des manches pour répartir les quatre fonctions principales : ailerons, profondeur, direction et gaz. La répartition à choisir dépend des habitudes de chaque pilote. Sur la télécommande, il existe deux grandes familles : modèles à voilure ou modèles hélicoptère. Dans notre situation bateau, il faut le type avion qui prédéfinit au mieux les 4 axes principaux. Le type hélicoptère ne convient absolument pas. Ceci veut dire que l’on va attribuer les servos de gaz et gouvernail aux 4 premiers axes qui correspondent aux manches.

Ensuite il faut définir votre type de modulation : PCM, SPCM, FM…
Nous choisirons le type PCM
.

Maintenant nous allons définir le pas de trim. En effet, nous sommes en présence de trims numériques avec indications optique et acoustique. On déplace la position soit pas à pas, soit avec un appui prolongé sur la touche qui engendre le déplacement avec une vitesse croissante dans le sens correspondant. Les réglages des trims sont conservés et inscrits dans la mémoire du modèle. Principal intérêt du trim numérique.
Nous avons la possibilité de régler le pas de déplacement allant de -100 à +100 en passant par zéro. Ceci offre un réglage de 200 positions. La largeur du pas varie d’une valeur entre 1 et 10. Le choix va se faire en fonction de la sensibilité que vous désirez. Dans notre cas, nous avons défini un pas de 4 pour tous les manches sauf le manche des gaz où l’on a mis un pas de 10 afin d’être plus rapide. En effet, nous utilisons ce trim pour caler le moteur lorsqu’on ramène le modèle au ponton. C’est peut-être le seul désavantage de ce système, c’est que nous ne retrouvons plus la même réactivité, dans cette situation, pour fermer le trim complètement : le coup de doigt sur un trim classique étant plus rapide à exécuter que d’attendre l’incrémentation du trim électronique afin d’atteindre le fond de course. C’est un point auquel il faut faire un peu attention si on ne veut pas se faire surprendre avec un modèle qui ne cale pas en arrivant au ponton.

Menu : Sélection de modèles

Ce menu permet de régler quelques fonctions avancées. Nous allons choisir, par exemple, le type d’empennage de l’avion (vous n’avez pas oublié que notre modèle est assimilé, pour la programmation, à un avion), dans notre cas un empennage normal.

Nous pouvons aussi définir une fonction avancée du trim situé sur le manche des gaz, destinée à la coupure des moteurs thermiques. En effet, lorsqu’on actionne cette fonction appelée trim-k1, on va garder en mémoire la position du trim des gaz définie pour une marche normale du bateau. On règle d’abord cette position. Lorsqu’on déplace le trim jusqu'à la position extrême par une pression prolongée pour couper le moteur, il reste alors sur l’affichage un marquage de la dernière position normale. Par une unique pression dans le sens accélération du moteur, on retrouve immédiatement la position du réglage fait précédemment. Ceci est très pratique pour la conservation des réglages.

Menu : Réglages servos

Nous allons passer à la phase de réglage de la course des servos. Avant de régler quoi que ce soit sur la télécommande, il faut bien évidemment avoir fait le câblage physique des différents organes de commande.
Par exemple le câblage retenu sur le récepteur est le suivant :
Pos1 : Gaz (correspondance avion : Aérofreins ou commande gaz)
Pos2 : Direction (correspondance avion : volet d’aileron gauche)
Pos5 : Flap central (correspondance avion : volet d’aileron droit)
Pos6 : Richesse moteur (correspondance avion : volet de courbure gauche)
Pos7 : Flap latéral (correspondance avion : volet de courbure droite)

Ce câblage définit donc l’attribution des servos aux différentes voies de la télécommande.

Une fois cette étape franchie, nous allons définir les courses et positions neutres des servos, en fonction du montage effectué dans le modèle. Les courses varient de 0% à 150%, et on peut choisir le sens de déplacement (ex : manche en bas = plein gaz, ou inversement…).

A partir de maintenant, notre modèle est prêt à évoluer, toutes les fonctions de base ont été définies.


3) Fonctions avancées de l’émetteur MC-22

Toujours en restant dans le domaine de la programmation de notre modèle FSR, nous allons vous présenter quelques options fort appréciables pour faciliter et améliorer les conditions de course.

Menu : Réglage de Fail-safe

Le système de transmission « Puls-Code-Modulation », PCM, assure une grande sécurité dans le fonctionnement, surtout dans le cas d’émission d’un autre modéliste sur votre fréquence ou d’un fort parasite. En effet, le microprocesseur intégré dans le récepteur analyse en permanence les données reçues afin de déterminer si elles ne sont pas faussées par une perturbation étrangère. Dans ce cas, le récepteur remplace les informations erronées par la dernière clairement reçue de façon à éviter les transmissions par intermittences. Si les données sont déformées pendant un temps trop important, alors le système Fail-safe se met en marche. Ce système va permettre de programmer le bateau pour savoir quel comportement il doit adopter dans cette situation.
En effet, dans le menu de réglage, nous allons fixer le temps de réaction avant intervention du Fail-safe et le type de comportement à adopter : soit conserver la dernière position du servo, soit lui indiquer une autre position à prendre (par exemple caler le moteur). Pour le temps d’intervention, ne soyez pas trop cléments car il peut y aller de la sécurité des personnes. Imaginons, par exemple, votre bateau 15cm3 filant à 90km/h et arrivant à la bouée 5 du parcours FSR située à 20m du bord donc des compte-tours. Si on donne un temps de réaction de 1s (ce qui paraît déjà faible), le bateau aura le temps de parcourir 25m uniquement pendant le temps de réaction du système !!! A cela il faut ajouter le temps de réaction du modèle pour caler ou ralentir, qui rajoute encore quelques mètres. C’est pour cela que l’on a le choix entre 0,25s ; 0,5s ; et 1s.
Pour notre programmation, nous avons choisi 0,25s pour le 15cm3 et 0,5s pour le 3,5cm3.

Le système peut aussi fonctionner d’une façon un peu différente en mesurant la tension de la batterie de réception, mais cela n’est pas applicable dans notre cas.

Menu : Dual rate/expo

Cette fonction va nous permettre d’améliorer la sensibilité du pilotage du modèle. Le dual rate rend non proportionnelle la course des servos par rapport à la position du manche. Je m’explique : si le dual rate est réglé à 0%, alors le déplacement du manche correspond exactement au déplacement du servo. Maintenant, en ajoutant de l’exponentiel ou une loi suivant une courbe visible sur l’écran LCD, on va baisser la sensibilité du débattement du manche tout en conservant les réglages des servos (point neutre, amplitudes de course). En ce qui nous concerne, les bateaux à moteur thermique sont très sujets au couple, et, dans les courses FSR, cela rend délicat le passage de la bouée centrale. Pour éviter les réactions trop violentes de la coque, le fait de mettre un indice d’exposant permet de mieux doser le coup de gouvernail pour virer de façon plus douce et ainsi éviter les écarts dus au couple.

Menu : Mixages libres

Ce menu s’appelle mixages libres car il y a d’autres menus de mixage qui sont conditionnés pour l’avion ou l’hélicoptère pour aider les néophytes de la programmation complexe aérienne.

Nous voulons réaliser des mixages simples tels que faire descendre un flap en tournant. Pour cela il nous faut donc mixer le manche de la direction (Pos2) avec un servos de flap (Pos7).

Dans le menu, nous prenons le premier mixage. Avec la souris, on va définir les deux organes qui vont interagir à savoir 2 et 7, on va ensuite définir à quel moment le mixage aura effet (soit avec un interrupteur physique, soit avec une position de manche, soit en permanence).
Ensuite nous allons entrer dans le sous-menu afin de définir le ratio de mixage donc les courses des servos.

Ceci pour vous montrer qu’avec cette option de mixages libres, tout est possible, on peut même mixer un organe déjà mixé initialement, on est totalement libre. De plus cette fonction est simple à comprendre et facile à exécuter.

Menu : Chronomètres

Autre spécificité de cette télécommande c’est la présence de plusieurs chronomètres qui sont au nombre de quatre.

  • Temps modèle : temps d’utilisation du modèle. On peut le déclencher par un interrupteur ou le laisser se déclencher automatiquement lorsque le modèle est actif. Celui-ci permet de visualiser le temps de fonctionnement du modèle, ce qui permet, lorsque vous faites un suivi de vos moteurs, de connaître exactement le temps d’utilisation (de rodage ou autre…)
  • Temps accu : temps de fonctionnement de la batterie, se remet à zéro après chaque charge.
  • Temps de vol : temps de vol du modèle, se déclenche par un interrupteur mais ne s’arrête que par l’arrêt de la télécommande (aucun intérêt encore trouvé pour notre activité FSR)
  • Temps libre : paramétrable à souhait, compte ou décompte le temps voulu, se déclenche par un interrupteur ou une fonction.

Munis de tous ces chronomètres, on a la possibilité d’analyser avec plus de détails l’utilisation du matériel. Ce qui manque, mais cela reste un souhait de modéliste FSR, c’est le chronomètre qui s’incrémente à chaque tour afin d’obtenir le listing précis de la course avec des moyennes et autres analyses.

Voilà, en 30 minutes votre modèle est prêt à évoluer. Nous ne rentrerons pas plus dans les détails de la programmation car tout est clairement expliqué dans la notice.


4) Utilisation et appréciation

Sur le terrain, ces télécommandes sont très pratiques.
Le fait de pouvoir définir plusieurs modèles et de les mémoriser nous permet , par une action simple, de changer rapidement de configuration. Le fait de pouvoir nommer les modèles par des noms clairs comme "Arnaud 3.5cm3" ou "Edouard 15cm3" rend leur utilisation très pratique sans risque de se tromper. Sur nos MC-16 précédentes, il était possible de mémoriser les modèles par une lettre uniquement.
Nous utilisons 2 télécommandes pour 4 bateaux et celles-ci sont des clones. C’est-à-dire que toutes les configurations sont disponibles sur chacune d’elles. Par conséquent nous pouvons les échanger facilement (toujours utile le jour où vous avez un problème).
Avant chaque course, nous ajustons notre chronomètre à la durée de la course (15, 20 ou 30 minutes). Le chronomètre est déclenché par une action du manche des gaz.
Autre fonctionnalité très intéressante : la gestion des trims électroniques. Une révolution ! En effet, qui n’a pas rêvé de retrouver ses positions de trim spécifiques à chaque modèle avant chaque course ? Avec 4 bateaux, aucun n’a le même trim pour la direction. La ligne droite que vous avez vérifiée lors de votre séance d’essai en ajustant la commande de trim est mémorisée dans le profil du modèle. Un must !

L’utilisation d’un récepteur PCM nous permet d’avoir une excellente qualité d’émission/réception. Le contrôle des modèles se fait dans d’excellentes conditions même lors des courses où plus de 40 émetteurs sont allumés simultanément. Les modélistes qui n’ont pas eu la chance de tester un ensemble PCM ne peuvent comprendre l’efficacité du procédé dans ces conditions extrêmes.

L’utilisation des menus est claire, précise, l’ergonomie est soignée et c’est un plaisir de programmer la MC-22 en toute liberté (sans contrainte de pré-programme). L’écran LCD est très bien, lisible, clair, les caractères sont gros, et pourtant chaque fenêtre affiche un nombre important d’informations.
À l’utilisation, la MC-22 peut s’avérer un peu lourde, surtout lorsque l’on enchaîne plusieurs courses dans une même journée, mais la prise en main est très bonne.


5) Conclusion

Lors de la programmation de la MC-22 de Graupner, nous n’avons trouvé aucun désagrément particulier. Les menus sont clairs, le large écran LCD est très lisible et les aides papier ou électroniques sont très bien traduites.
Les trims numériques sont une avancée majeure dans le développement de nos télécommandes, mais leur utilisation doit être maîtrisée car assez différente des trims classiques.
L’introduction d’une batterie NiMH ajoute à ses qualités, et permet d’avoir ainsi une télécommande vraiment moderne, intégrant les progrès technologiques réalisés dans tous les domaines.

Enfin son positionnement prix, environ 630 euros, rend cette télécommande intéressante. Et, bonne nouvelle pour ceux qui n’aiment pas la forme pupitre, ils vont pouvoir prochainement bénéficier du logiciel de la MC-22 dans un boîtier vertical nommé MX-22, facilitant le pilotage avec les pouces.

Je remercie le Kit Flammang pour son service commercial exemplaire ainsi que son support technique.
Adresse : Kit Flammang 129 route d'Arlon L-8009 Strassen

Exclusif : retrouvez le reportage complet dans la revue RC Marine (numéro 156-mars 2004).

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